Le «stalking», ce harcèlement qui rend fou, devient une infraction
Ce printemps, le Conseil national a accepté de pénaliser le «stalking». Ce lundi, c’était au tour des sénateurs de suivre leurs collègues
Le stalking a déjà tué en Suisse. Un drame avait secoué le Valais l’an dernier: Morane, 22 ans, s’était donné la mort en se jetant de la passerelle à Farinet, qui surplombe les gorges de la Salentze sur les hauts de Leytron. Elle ne supportait plus le harcèlement intensif qu’elle subissait.
Les célébrités et les politiciens sont aussi concernés par ce qui s’apparente à de véritables traques: espionnage en ligne, harcèlement téléphonique et par messages électroniques, surveillance, voire vol du courrier privé, poursuite de la victime dans les lieux publics, guet devant le domicile ou le lieu de travail, etc. De tels comportements sont difficiles «à déceler dans un premier temps, car les actes isolés ne sont souvent pas illégaux, relevait le Conseil fédéral en mai dernier. D’ailleurs, en Suisse, ils ne constituent pas une infraction en soi, même si certains actes isolés peuvent donner lieu à une sanction pénale.»
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